Maltraitance des personnes vulnérables

https://www.cnape.fr/documents/commission-de-lutte-contre-la-maltraitance-et-de-promotion-de-la-bientraitance_-demarche-nationale-de-consensus-pour-un-vocabulaire-partage-de-la-maltraitance/#:~:text=Le%20vocabulaire%20partagé%20concernant%20les,sur%20les%20phénomènes%20de%20maltraitance

D’après la Commission nationale de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance, il y a maltraitance d’une personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action, compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux, et/ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d’accompagnement.
De nombreux adultes vulnérables subissent des maltraitances aux formes multiples : physiques, psychologiques ou encore financières, dont les effets peuvent avoir des conséquences graves sur les personnes en situation de fragilité. Ces violences sont souvent des actes apparaissant comme anodins, mais qui lorsqu’ils s’amplifient et s’accumulent, créent des conditions d’isolement et de souffrance.
Il peut s’agir aussi de négligence, conduisant à ne pas satisfaire les besoins essentiels des personnes vulnérables.

Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non ; leur origine peut être individuelle, collective ou institutionnelle. Les violences et les négligences peuvent revêtir des formes multiples et associées au sein de ces situations.

Quelques données chiffrées (2020) de la plateforme 3977

Les victimes sont principalement des personnes âgées (83 %), en particulier de plus de 80 ans et des femmes (67 %). Les signalements concernant les maltraitances envers les adultes en situation de handicap sont limités (17 % des situations signalées).

Les situations de maltraitance dénoncées sont commises au domicile de la victime (75 % des situations) ou dans des établissements (25 %).

Les maltraitances signalées sont le plus souvent multiples et cumulées : maltraitances psychologiques (32 %), négligences involontaires (15 %), maltraitances physiques (18 %), financières (12 %).

Les personnes mises en cause sont souvent les proches (52 %) mais aussi les professionnels (17 %) que ce soit en établissement ou à domicile.

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